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Aziz Abbou

17 décembre 2006

une petite entrée sur la traduction (Aziz Abbou)

Les traducteurs  à l'ONU

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L’ONU au quotidien


Article de Jean-Baptiste Faure, traducteur à l'ONU (Membre AAE-ESIT).


Tous les traducteurs sont recrutés sur concours et commencent par deux années dites de stage à l'issue desquelles, s'ils donnent satisfaction, ils obtiennent un contrat permanent. Toutefois, étant donné les difficultés financières de l'ONU, cela n'est plus automatique comme avant. Le travail comporte deux volets : la traduction de textes et la rédaction de comptes rendus de séances, surtout pendant la session de l'Assemblée générale. Les documents à traduire sont de nature très diverse (rapports sur le développement ou les droits de l'homme, textes budgétaires et administratifs, communiqués de presse...) et émanent du Secrétariat de l'Organisation comme des multiples organismes qui composent le système des Nations Unies (Programme des Nations Unies pour le développement, UNICEF, Fonds des Nations Unies pour la population...). La plupart des documents sont accompagnés de dossiers de références et sont découpés entre les traducteurs pour des raisons de délais. La qualité des textes laisse souvent à désirer et il importe de ne pas se laisser démonter par les fantaisies linguistiques de certains rédacteurs qui ne sont pas forcément anglophones, ou par le jargon "onusien". Contrairement aux idées reçues, le rythme de travail est soutenu et nombre de textes sont urgents. En outre, les traducteurs sont amenés à travailler de nuit deux à trois semaines par an et se voient alors confier des textes à caractère plus politique, comme des lettres adressées par des représentants d'Etats Membres au Conseil de sécurité. Par ailleurs, certains traducteurs - les arabisants - et les réviseurs sont à tour de rôle sous astreinte téléphonique les week-ends, ce qui signifie qu'ils peuvent être appelés à venir travailler en cas d'urgence. Etre traducteur à l'ONU présente plusieurs intérêts : on est en prise directe avec l'actualité, on peut changer de lieu d'affectation (même s'il est plus facile d'obtenir une mutation à Bangkok qu'à Genève !) et, pourquoi pas, se donner l'illusion de contribuer à la paix dans le monde...

Nelly_Interprete_Artex


© Copyright 1998 - Association des Anciens Elèves de l'Ecole Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs de l'Université de Paris - Tous droits réservés. La traduction dans les organisations internationales

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17 décembre 2006

Ecole de traduction et d'interpretation de geneve

Ecole de traduction et d'interpretation de geneve : Suisse

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Située au cœur de l'Europe, à un carrefour international, l’Ecole de traduction et d’interprétation bénéficie d'un environnement extrêmement favorable et porteur. Fondée en 1941, elle est devenue un centre de compétence et d'excellence mondialement connu dans le domaine de la communication multilingue. Elle offre de nombreuses formations en traduction, en interprétation et en traitement informatique multilingue correspondant aux besoins de la société et du marché. Les langues officielles de l'Ecole sont l'allemand, l'anglais, l'arabe, l'espagnol, le français, l'italien et le russe. Les étudiants ont la possibilité de choisir entre plusieurs combinaisons linguistiques et différentes spécialisations (traduction juridique, économique, scientifique et technique, littéraire). Grâce aux accords passés par l'Ecole avec de nombreuses universités, diverses possibilités d'échange sont offertes.

17 décembre 2006

C'est quoi interpréter ou traduire?

L’interprétation L’interprétation permet à des personnes ne parlant pas la même langue de communiquer. Cette activité s’exerce de différentes manières selon le contexte de l’échange : interprétation de conférence, dans un tribunal, de liaison, sociale, etc. L'interprète assure la restitution aussi fidèle que possible des interventions dans les différentes langues. Il doit faire preuve de souplesse, de capacité d'analyse et d'une parfaite maîtrise des langues concernées. Les connaissances linguistiques ne sont que la partie visible de l'iceberg. Dans tout discours, une grande partie du message n'est pas énoncé mais demeure implicite. L'interprète doit compléter le puzzle en s'appuyant sur une solide culture générale et en insérant çà et là les pièces spécifiques du sujet abordé. Plus importante encore est la capacité à saisir l'intention de l'orateur au-delà des simples mots. Dans un environnement multilingue, cela exige une connaissance intime non seulement des langues, mais des cultures représentées ainsi que de leurs différences. Dans une réunion multilingue, les interprètes œuvrent ainsi pour qu’elle se déroule comme si chacun parlait la même langue. Même si elle s'exerce dans des conditions normales, la tâche de l'interprète est exigeante et ardue. Si l'on y ajoute les arcanes de la matière traitée, les textes débités à des vitesses impossibles, les discours d'orateurs étrangers à la syntaxe approximative, on obtient en effet l'équivalent intellectuel de la haute voltige, sans filet de sécurité. On en arrive même à une situation invraisemblable que Claude Piron, ancien traducteur à l'OMS, raconte dans Le Défi des langues : quand dans une réunion internationale un délégué asiatique s'exprime en anglais, on entend de petits cliquetis qui indiquent que les délégués anglophones se branchent sur l'interprétation française, espérant comprendre ainsi quelque chose, la prononciation de l'orateur le rendant inintelligible. En fait, constate Claude Piron, ils prêtent à l'orateur des capacités surhumaines car il arrive que celui-ci ne comprenne pas mieux, si bien qu'il en est réduit à imaginer plus ou moins ce que raconte celui qu'il doit interpréter. La tâche de l'interprète est en outre rendue encore plus difficile par les problèmes techniques comme les microphones accrochés autour du cou de l'orateur et qui viennent frapper son épingle de cravate, le micro ouvert posé sur la table à côté du ventilateur d'un projecteur, les coups portés par l'orateur sur le micro de table pour appuyer ses dires ou le frottement de papiers devant le micro, etc. La liste est sans fin. Certains confondent souvent traduction (écrite) et interprétation (orale). Ces deux activités sont très proches car elles impliquent compréhension de la langue et de sa signification sous-jacente, mais elles divergent quant à leur méthode. La traduction consiste à transférer des idées exprimées par écrit d’une langue dans l’autre. À la différence des traducteurs, les interprètes travaillent sur des messages fugitifs qu'ils doivent restituer quasi instantanément, avec peu de temps pour la réflexion et la recherche de style
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Aziz Abbou
  • Parler du métier de traducteur, des langues les plus importantes dans le monde et de la manière d'apprendre ces même langues avec facilité. J'aime aussi l'informatique et les nouvelles technologies.
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